Notre Assemblée Générale annuelle se tiendra le 10 octobre 2024 de 17h à 19h.
A cette occasion, nous serons amenés à renouveler le Conseil d’Administration. Cette année, 4 mandats d’administrateur et administratrice sont vacants.
- Philippe Negroni arrive au terme de son mandat de président et n’est pas rééligible ;
- Marianne Lacomblez et Anne Grunstein arrivent aussi au terme de leur second mandat ;
- Alexandre Morais a démissionné et son poste est vacant.
Les autres membres élu·es du Conseil, dont les mandats se poursuivent, sont : Alexis Chambel, Karine Chassaing, Frédéric Luzi, Bernard Michez, Vanina Mollo, Jeanne Martine Robert, Camille Thomas et Rafaël Weissbrodt.
Nous lançons donc un appel à candidatures. Chaque mandat a une durée de 3 ans et est renouvelable une fois. Tout membre actif de la Self est éligible. Le CA a d’ores et déjà reçu deux candidatures.
Si vous êtes intéressé.e ou si vous avez des questions, n’hésitez pas à contacter l’un des membres du CA.
Veuillez recevoir, cher·es collègues, l’expression de mes sincères salutations.
Karine Chassaing
Secrétaire Générale de la Self
La SELF lance un concours auprès des étudiants en Master2 d’ergonomie reconnus Ergonome.s Junior.s Certifié.e.s par le CE2. Il s’agit de produire une vidéo de format court (5 minutes maximum) sur leur intervention de fin d’étude, avec pour cible le grand public. Le caractère original et pédagogique sera évalué par un jury composé de membres du conseil d’administration de la SELF. Les trois lauréats remporteront un prix respectivement de 200€, 100€ et 50€ couplé à un abonnement à la revue santé travail.
Ces vidéos ont pour objectif de développer la communication de la pratique des ergonomes au sein du grand public, et en bénéfice secondaire valorisera le travail des étudiant.e.s qui pourront l’utiliser comme support pour une recherche d’emploi par exemple. Les vidéos seront diffusées sur la chaine Youtube de la Self et relayées sur les réseaux.
La date limite d’envoi des vidéos est le 31 décembre 2024 à l’adresse communication@ergonomie-self.org.
Guide de réalisation de la vidéo
La vidéo précisera :
- Le titre de l’intervention ou de la recherche
- Le ou les nom(s) du ou (des) étudiant.e(s)
- L’intitulé et l’année de réalisation du Master
- Le nom de la structure où s’est déroulée l’intervention (si accord de la structure)
A titre indicatif, la vidéo peut aborder tout ou partie des éléments structurants de l’intervention, à savoir :
- La demande et ou besoin de la structure
- L’objet de l’intervention ou de la recherche
- Les enjeux, contexte, problématique
- La méthode, la temporalité, les acteurs
- Les résultats obtenus
Les vidéos des lauréats du concours de l’an passé se trouvent sur la chaîne Youtube de la Self:
- Vidéo Concours SELF 2023 – Yoann Lestrade (1er ex-aequo) (youtube.com)
- Vidéo concours SELF 2023 – Jennifer Corbillon (1ère ex-aequo) (youtube.com)
- Vidéo concours SELF 2023 – Amélie Bailly (2ème) (youtube.com)
- Vidéo concours SELF 2023 – Lacroix Cécile & Loquais Adèle (3èmes) (youtube.com)
L’adaptation de la pratique de l’ergonomie à la taille de la structure : de la TPE au grand groupe, d’un département à la mairie d’un village
Un atelier d’échanges réunissant une douzaine de participants (dont plusieurs non-membres de la SELF) a eu lieu le 13 juin 2024 de 17h30 à 19h00. Les questions suivantes ont été proposées pour instruire le thème général:
- Tout d’abord, y a-t-il des différences, selon la taille de la structure ?
- Si oui, de quelles natures sont-elles ? Les types de demandes, le contenu de la proposition d’intervention, la mobilisation des acteurs.trices du projet, les moyens organisationnels et techniques pour la transformation des situations de travail, etc.
Il ressort des discussions les éléments suivants:
Il y a bien une distinction à établir, sur le plan de la pratique de l’ergonomie, entre la TPE et le grand groupe, en tout cas en termes de tendances.
Dans le cas des TPE:
- Les requêtes sont souvent très larges, l’accueil plus ouvert, le contact plus direct, les marges de manœuvres supérieures ; en revanche, il est difficile de dépasser le besoin immédiat ;
- Le dialogue avec nos interlocuteurs est fort lié aux représentations qu’ils se font de l’ergonomie et des connaissances qu’ils en ont ; ceci interfère avec ce qu’ils pensent être en mesure de résoudre seuls et ce qu’ils estiment pouvoir attendre de nous. Mais cela peut amener à des sollicitations des plus restreintes (par exemple, compléter le Document Unique d’Évaluation des Risques Professionnels) à des questions très larges, touchant à l’organisation du travail ;
- Il faut donc expliquer, former, informer, faire de la pédagogie… Il n’y a pas de demande, en fait, ni de négociation de la demande : la dynamique est autre. Ce n’est pas simple et il faut avoir le temps. La question de notre gestion de la temporalité est toujours présente, parce qu’il nous faut aussi faire nos preuves concrètement ;
- En vérité, on gagne à créer des relais, à tenir compte des filières sectorielles et des réseaux régionaux – tout en tenant compte de la culture, sectorielle ou régionale, existant en la matière.
Dans le cas des grands groupes:
- Les demandes sont souvent plus précises (très liées à la réglementation) et plus encadrées – ce qui est porteur de contraintes (il est fréquent qu’on nous attribue tant d’heures pour atteindre un résultat défini), mais cela donne aussi de la puissance au projet ;
- Il est toutefois plus difficile de montrer notre plus-value et plus difficile également d’avoir une vision globale de ce qui se fait ou peut se faire en ergonomie dans le groupe, et de nous y situer ;
- En réalité, le niveau où on se trouve dans un grand groupe intervient considérablement.
Mais… la taille de la structure n’est pas le seul facteur à considérer:
La dynamique de notre relation avec nos protagonistes dépend également du fait que l’on soit ergonome interne ou externe. De toute façon, quelle que soit la taille de la structure :
- Nous devons essayer d’aller le plus possible à la rencontre des usagers, évaluer et bousculer le degré de proximité qu’on parvient à avoir avec eux. Il faut sortir de son bureau, aller parler avec les personnes, nous faire connaître, discuter de ce qu’on essaie de faire, et oser aller à la rencontre sans nécessairement en demander l’autorisation ;
- Il ne faut pas oublier les approches classiques préalables aux justifications d’interventions plus ciblées : aller voir les taux d’absentéisme, globalement et de manière différenciée selon les départements, relever et localiser les cas d’accidents du travail, ne pas oublier d’instruire la répartition par âges selon les départements, s’informer concernant les choix technologiques récents et les raisons des options, etc.
Il faut admettre qu’il est difficile de faire le métier qui est le nôtre:
- On est finalement souvent assez seul.e à devoir se débrouiller, quelle que soit la taille de la structure.
- Face à la complexité des enjeux, quelle que soit la taille de la structure, les compétences de l’ergonome ne suffisent pas. Il faut créer des liens, partager avec d’autres professionnels et être attentif aux questions de la communication afin de donner moins de poids aux représentations.
Pour la suite, les participants proposent d’organiser d’autres ateliers comme celui-ci, car ils ouvrent un espace d’échanges libres et spontanés, et suscitent des rencontres d’une nature distincte de celle des congrès de la SELF.
La Commission histoire vous informe de la publication des entretiens avec Emmanuel Couvreur (mené par Frédéric Decoster en février 2024), Dominique Baradat (mené par François Daniellou en mai 2024) et Jacques Theureau (mené par François Jeffroy et Yvon Haradji en 2002) puis complété par Pierre Falzon et François Daniellou en janvier 2024).
La Commission histoire vous informe également de la publication des hommages à Yvon Quéinnec.
Emmanuel Couvreur a essentiellement travaillé dans l’industrie automobile, il est surtout connu pour son action syndicale, moins pour les actions qu’il a menées au niveau des conditions de travail et de l’organisation du travail en atelier, en particulier dans le cadre de la prise en compte de l’ergonomie dans les projets industriels de Renault. Maintenant retraité, Emmanuel Couvreur s’investit dans un projet de renforcement des compétences des syndicalistes africains, par exemple au travers de la question de la transition de l’économie informelle vers l’économie formelle.
Dominique Baradat est ergonome, et était chargée de mission à l’ARACT Aquitaine jusqu’en 2023. Elle a notamment développé des projets sur le maintien dans l’emploi des personnes atteintes de pathologies chroniques et évolutives.
Jacques Theureau est chercheur en ergonomie. Il est, avec Leonardo Pinsky, à l’origine du programme de recherche sur le cours d’action.
À l’attention des responsables politiques, des décideurs économiques et de tous les citoyens concernés par la santé et la sécurité au travail,
Le Conseil d’Administration de la Société d’Ergonomie de Langue Française (SELF) exprime son soutien ferme à tous les collaborateurs et collaboratrices de l’Institut National de Recherche et de Sécurité (INRS), institution historique qui œuvre pour la prévention des risques professionnels et la promotion de la santé au travail en France.
L’INRS joue un rôle primordial dans la préservation de la santé des travailleurs et la prévention des accidents et des maladies professionnelles. Les pressions budgétaires qui pèsent aujourd’hui sur cette institution mettent en péril sa capacité à poursuivre sa mission vitale pour les salariés et salariées, et la recherche en santé-sécurité au travail. La réduction drastique de ses financements menace non seulement les projets de recherche en cours, mais aussi la mise en œuvre des nouvelles initiatives pour anticiper et répondre aux risques émergents dans un monde du travail en constante évolution.
Le CA de la SELF soutient l’INRS pour qu’il continue à œuvrer pour la santé-sécurité au travail, à travers ses actions de recherche, de formation des professionnels de la prévention, d’expertise auprès des entreprises, de production de connaissances scientifiques auprès d’un large public (managers, ingénieurs, préventeurs, universitaires, étudiants…), qui contribuent à la santé économique du pays en prévenant des accidents du travail et des maladies professionnelles encore bien trop nombreux. Par ailleurs, les productions de l’INRS ont un écho international et permettent de valoriser, dans d’autres régions francophones mais également au-delà, l’expertise française en santé et sécurité au travail.
Les pouvoirs publics doivent ainsi garantir le maintien des ressources financières attribuées à l’INRS pour lui permettre de continuer à jouer son rôle de manière efficace, reconnaître l’importance de cette institution et soutenir les recherches sur la prévention des risques professionnels.
En soutenant l’INRS et la pétition que nous avons précédemment relayée, nous témoignons notre conviction que la santé et la sécurité de tous les travailleurs et travailleuses doivent rester une priorité nationale pour garantir des conditions de travail sûres, durables et de qualité.
Le 17 Juin 2024
Le CA SELF
Le Conseil d’Administration de la SELF organise le 13 juin de 17h30 à 19h00 un atelier d’échange avec les adhérents en visioconférence gratuit et – au-delà de ses adhérents – ouvert à tous.
Cet atelier aura pour thématique « l’adaptation de la pratique de l’ergonome à la taille de la structure de la TPE au grand groupe, d’un département à la mairie d’un village« .
Tout d’abord il y a-t-il des différences ou pas et si oui de quelles natures sont-elles : les types de demandes, le contenu de la proposition d’intervention, la mobilisation des acteurs.ices du projet, les moyens organisationnels, techniques pour la transformations des situations de travail, etc.
On vous attend nombreux.ses !
Les modalités de connexion vous seront communiquées ultérieurement.
Une Assemblée Générale Extraordinaire de la SELF se tiendra le lundi 27 mai 2024 de 17h30 à 18h30, en distanciel.
L’année 2023 a été l’occasion pour le conseil d’administration et l’association de faire le point sur son équilibre financier qui se trouve fragilisé.
Dans l’optique d’avoir un fonctionnement à l’équilibre indépendamment des congrès tout en conservant la capacité de soutien et de développement de notre discipline, notamment auprès de revues scientifiques et de commissions, des mesures ont été prises pour réduire les frais, cependant elles ne suffisent pas. Nous proposons donc de mettre au vote une augmentation du montant de la cotisation, qui passerait de 80€ à 95€, le montant de la cotisation n’ayant pas évolué depuis de très nombreuses années. Elle concernera uniquement les membres actifs. Dans un souci de solidarité et pour conserver l’attractivité de notre association, les étudiant.e.s, les demandeurs et demandeuses d’emploi et les retraité.e.s ne seront pas concerné.e.s.
Par ailleurs, en vue d’encourager les nouvelles adhésions, nous souhaitons mettre au vote la proposition de créer une catégorie membre invité.e, faite par un adhérent lors de la précédente AG. Ceci permettrait d’accueillir gratuitement au sein de la Self des personnes inscrites au Congrès, pour l’année en cours, avant de basculer sur l’une des catégories de membre payant. Vous trouverez en PJ la proposition de modification à cet effet.
Ordre du jour :
- Accueil et mot du Président
- Vote pour l’augmentation de la cotisation de membre actif
- Vote pour une modification des statuts : création de la catégorie membre invité.e
Karine CHASSAING, secrétaire générale
N.B.: si vous ne pouvez être présent.e en distanciel à l’AGE, vous pouvez donner votre pouvoir à un.e membre de la Self présent.e ce jour là.
Sur le coupon ci-dessous, inscrivez le nom de la personne à qui vous donnez pouvoir, retournez-le, jusqu’au 27/05/2024 17h au secrétariat de la SELF marie.giudicelli@ergonomie-self.org ainsi qu’au destinataire du pouvoir.
Depuis deux ans, le projet de refonte du site de la SELF était en préparation afin de vous proposer un site internet mis au goût du jour et retravaillé.
Au-delà des aspects graphiques, les principales évolutions du site concernent notamment :
- son arborescence, avec notamment la création d’un onglet « ressources » qui centralise l’ensemble des productions de la SELF ;
- la création d’une page dédiée aux vidéos, pour susciter l’intérêt vers la chaîne YouTube de la SELF ;
- la mise en avant en première page de la base des communications aux congrès, outil qui permet de recherche des communications par mots-clés, auteurs, etc.
Nous espérons que ce nouveau site satisfera vos besoins.
La Commission histoire vous informe de la publications des entretiens avec Sandrine Nahon (mené par François Daniellou en décembre 2023) et Claude Valot (Mené par Jean-Claude Sperandio en janvier 2024).
Sandrine Nahon est ergonome, directrice générale du cabinet Solutions Productives.
Psychologue de formation, Claude Valot a d’abord été, pendant la majeure partie de sa carrière, chercheur en ergonomie aéronautique, travaillant principalement sur des questions de sécurité, Facteurs Humains et gestion des risques. Il termine sa carrière comme consultant indépendant.
La commission histoire vous informe de la publications des entretiens avec Thierry Morlet (mené par François Daniellou en décembre 2023), Pierre-Henri Dejean (mené par Frédéric Decoster en décembre 2023) et Bernard Senach (Mené par Frédéric Decoster en décembre 2023).
Thierry Morlet est ergonome consultant au cabinet ANCOE. Très engagé dans le tissu associatif de l’ergonomie, il a été président de la SELF de 2009 à 2012, et co-organisateur de plusieurs congrès de la SELF dont celui de Tours en 2019 et de Saint-Denis (La Réunion) en 2023.
Pierre-Henri Dejean est à l’origine architecte, la plus grande partie de sa carrière s’est déroulée à l’Université de Compiègne où il était responsable d’un enseignement d’ergonomie ; ses travaux ont essentiellement porté sur les interactions entre ergonomie et design industriel, et, plus généralement, sur les questions d’usage et de qualité.
Bernard Sénach a essentiellement travaillé dans le domaine de la psychologie ergonomique, tout d’abord à partir de 1978 à l’INRIA (Institut National de recherche en Informatique et Automatisme) auprès d’Alain Bisseret, responsable d’une équipe où se sont retrouvés Jean Claude Sperandio, Pierre Boutin, Pierre Falzon, Dominique Scapin, Suzanne Sébillotte …. Il a ainsi participé dès le départ à l’essor de la prise en compte de l’ergonomie au niveau des systèmes informatiques. Puis il a pris un statut de consultant de 1990 à 2005 en restant dans le même domaine de compétence. Son retour en 2005 à l’INRIA l’a amené à prendre une orientation tournée vers le handicap tout en restant dans son domaine de compétence. Bernard Sénach est maintenant retraité.