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L’équipe pédagogique du master ergonomie du Conservatoire National des Arts et Métiers (Cnam) propose une offre de poste pour un maître de conférences en « Ergonomie : fiabilité, soutenabilité du travail et transitions ».

Le.la titulaire de l’emploi enseignera préférentiellement dans le master mention Ergonomie, porté par l’Équipe Pédagogique Nationale « Travail, Orientation, Formation, Social » (EPN 13) et lié aux Écoles du Centre Cnam de Paris consacrées aux Transitions écologiques et à la Santé.

Ce master, reconnu au niveau national par le label « Ergonome Junior Certifié – EJC », est déployé à Paris et dans 4 Centres Cnam en Régions (CCR Normandie, Occitanie, Pays de la Loire, Provence Alpes Côte d’Azur), selon différentes formules (cours hors temps de travail, en journée ou alternance) et modalités de formation (présentiel, hybride, FOAD). Dans ce cadre, le.la candidat.e devra disposer de
solides connaissances sur le fonctionnement humain tant physique que cognitif, collectif et psychique, en analyse du travail et de l’activité, en intervention ergonomique et s’inscrire dans les approches théoriques centrées sur l’activité et son développement.

Plus d’informations

Afin de rendre accessibles les actualités de l’International Ergonomics Association (IEA) à ses membres, la SELF traduit la dernière Newsletter publiée.

 

Congrès de l’IEA 2024 : Prolongation de l’appel à communications

 

Numéro spécial du journal Applied Ergonomics, sur le thème « Ergonomie et facteurs humains pour le développement durable »

 

Master en Ergonomie de l’Université Clermont Auvergne

 

Webinaire : prévention des chutes dans les escaliers grâce à la réalité augmentée : 5 mars 2024, 08h00 Eastern Standard Time

 

Webinaire : L’avenir du travail et les défis pour l’ergonomie : Perspectives françaises : 17 avril 2024, 13h00 Coordinated Universal Time

 

Focus sur la Société suisse d’ergonomie SwissErgo

 

Nous apprenons avec une très grande tristesse le décès d’Yvon Quéinnec, à la veille de ses 85 ans.

Né dans le Finistère et après un cursus secondaire à Brest, Yvon fait ses études à Toulouse, et se spécialise en entomologie, en espérant contribuer à la prévention des dégâts faits aux cultures. A la suite du mouvement de 1968, il va s’engager dans la création de programmes de formation en physiologie du travail et décide de se former à l’ergonomie, au CNAM et à l’EPHE. Il contribue à la mise en place du RESACT en 1974 et du DIECT (Diplôme Interuniversitaire d’Étude des Conditions de Travail) à la fin des années 1970. A partir de 1976, Yvon oriente ses recherches vers le travail humain, et mobilise ses compétences en éthologie pour analyser le travail en 3 x 8 dans des processus continus. Le travail de nuit et en équipes alternantes deviendra son principal objet de recherches. En 1985, il publie avec Catherine Teiger et Gilbert de Terssac Repères pour négocier le travail posté (éditions Octarès), qui devient une référence dans le domaine.

Son engagement pour l’ergonomie, notamment en tant que président de la SELF de 1989 à 1991, dépassera le plan national et francophone. En 1990-1991, il est président du conseil scientifique du congrès mondial de l’Association Internationale d’Ergonomie (IEA) organisé à Paris et travaille de façon active en tant que représentant de la SELF à la définition des critères du titre d’ergonome européen en 1991.

Nommé professeur d’université en ergonomie en 1988, il participe en 1994 à la création du Laboratoire Travail et Cognition, unité mixte de recherche du CNRS, dont il sera le directeur jusqu’en 1998. A partir de 1992, il codirige le DEA national d’ergonomie, parcours de formation à la recherche suivi par la majorité des chercheuses et chercheurs actuels en ergonomie.

Son engagement sera aussi citoyen, au travers de ses différents mandats en tant que conseiller municipal de sa commune d’Auzielle de 2001 à 2020.

C’est un homme chaleureux et tolérant qui nous quitte. Nous garderons en mémoire ses qualités de pédagogue, rigoureux et bienveillant envers ses étudiants, son sourire, son accent toulouso-breton, son ouverture et son exigence de chercheur, son engagement pour la santé des travailleurs.es, souvent en interaction avec des organisations syndicales.

La SELF présente ses sincères condoléances à son épouse Nicole et à ses enfants Isabelle et Philippe.

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La cérémonie civile aura lieu le mercredi 6 mars 2024 à 13 heures 45, au Crématorium Toulouse Sud, 12 Avenue de Gameville, Toulouse, France.

La famille a créé un lien pour permettre, à celles et ceux qui le souhaitent, de laisser des messages et de partager l’avis de décès.

Avis de décès

La commission histoire de la SELF va rassembler les hommages de la communauté à Yvon Quéinnec, pour leur publication sur le site de la SELF. Si vous souhaitez contribuer, vous pouvez adresser votre texte  à l’adresse pro.f.daniellou@orange.fr

L’équipe ergonomie du Centre de Recherche sur le Travail et le Développement (CRTD) du CNAM propose une offre de stage de Master 2 en ergonomie. Le sujet du stage est : « Concevoir l’usine du futur en charge du démantèlement et du recyclage des voitures hors d’usages. Quels enjeux santé-travail-environnement ? »

Ce stage sera encadré par Willy Buchmann et co-encadré par Flore Barcellini.

Le recrutement se fait sur dossier puis par entretien individuel. Pour candidater, plusieurs documents sont à envoyer à Willy Buchmann () :

Date limite de candidature : 15 mars 2024

Voir l’offre

René Brunet est décédé ce 25 février 2024 à Angers. Il a été pendant 40 ans conseiller en prévention à la MSA, co-auteur avec Jean Presselin, Marc Viel et Norbert See de l’ouvrage « Le risque et la parole – Construire ensemble une prévention des risques du travail dans l’agriculture et l’industrie » aux éditons Octarès, valorisant le travail de longue durée avec les partenaires des conseillers. A partir de 2006, il a joué un rôle très actif dans les laboratoires LEEST puis Ester dirigés par Yves Roquelaure à Angers. En 2007 il a soutenu une thèse en formation des adultes à l’université de Tours, intitulée « Formation de l’agir responsable et prévention des risques professionnels ». Il a été impliqué dans de nombreuses collaborations de recherche, notamment sur les troubles musculosquelettiques et les risques psychosociaux.

Ses obsèques auront lieu le 1er mars à 14 h 30 en l’église Saint-Antoine d’Angers.

Les éditions Octares publient « Exposition aux pesticides. Ce qu’en disent les sciences humaines et sociales. » sous la direction de Fabienne Goutille (docteure en ergonomie, Inserm/EpICEnE), Jacqueline Candau (directrice de recherche en sociologie, Inrae/ETTIS), Elisabeth Lambert (directrice de recherche en droit, CNRS/DCS).

Résumé : À quoi renvoie la notion d’exposition quand elle est mobilisée par les sciences humaines et sociales et quelles méthodologies l’appréhendent ? Avec quels apports complémentaires aux sciences de la santé qui s’en sont saisies historiquement ? À partir d’une revue de littérature et d’études de cas dans des contextes culturels variés, cet ouvrage montre le caractère dynamique et multi-acteurs de la fabrique de l’exposition aux pesticides, notamment lors des activités humaines. Il propose une analyse critique des situations et des déterminants de l’exposition, des inégalités concomitantes et des moyens de prévention.

Cet ouvrage est accessible à toutes les personnes qui veulent acquérir des connaissances sur les expositions aux pesticides et découvrir les possibilités d’aborder et de nourrir ce sujet par les sciences humaines et sociales (ergonomie, sociologie, droit, économie, géographie, anthropologie) : décideurs publics, scientifiques, professionnels et collectifs mobilisés en matière de santé.

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L’Association pour la Gestion des Connaissances dans la société et les organisations (AGESCO) et l’Université Paris Dauphine, en partenariat avec l’Université Mohammed VI Polytechnique ouvre un appel à communications pour sa prochaine conférence annuelle. Celle-ci aura lieu du 29 au 31 mai 2024 et abordera le thème des « Communautés et Espaces d’Apprentissage« , explorant ainsi le rôle crucial que jouent les communautés et les environnements d’apprentissage dans la création, la diffusion et la mise en œuvre des connaissances.

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Processus de soumission

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Les éditions Erès publient « Faire société malgré les attentats » écrit par Vincent DE GAULEJAC et Isabelle SERET.

Résumé : Comment faire société malgré les attentats ? Comment retisser le lien rompu par la violence terroriste ?

Des victimes des attentats de Paris et Bruxelles, des pères et mères de jeunes engagés dans l’idéologie djihadiste, parfois auteurs de ces attaques, des intervenants de première ligne concernés par ces violences extrêmes ont éprouvé la nécessité de se retrouver pour se reconstruire après avoir vécu l’horreur. Ils témoignent de l’importance d’articuler le besoin de soigner leurs traumatismes – physiques, psychiques, familiaux, sociaux – et le travail collectif, pour lutter contre les violences, le racisme, l’antisémitisme, le manichéisme, les discours de haine. Affronter ensemble les épreuves vécues par chacun a donné confiance au groupe pour développer des actions citoyennes du côté des écoles, du système carcéral, de la justice, de la police, des médias, du monde artistique, de la recherche et enfin du monde politique.

La démarche de ce groupe offre une lueur d’espérance pour refuser l’engrenage de la terreur et restaurer l’humanité commune qui fonde notre être ensemble. « Si nous pouvons le faire, pourquoi la société n’y arriverait pas ? » témoigne Fatima dont le fils est décédé en Syrie.

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Les éditions Erès publient « Le travail de rue » sous la direction de François CHOBEAUXJean-Luc MARCHALHenri SANTIAGO-SANZ.

Résumé : Le travail de rue est une constellation du travail social, au caractère particulièrement fédérateur : santé, social, humanitaire, médiation, accompagnement éducatif… se trouvent impliqués. En effet, il s’agit d’aller vers les usagers où ils sont et comme ils sont, et parfois vers des personnes qui n’ont rien demandé, pour leur proposer une attention, une écoute, un service, un accompagnement…  Ce travail se fait en public, dans la rue, sous le regard de tous.

Cet ouvrage répond à des questions pratiques : comment initier une action de rue ? Avec quels partenaires ? Comment y travailler la santé somatique et la santé mentale ? Quels liens avec la problématique du logement ? Y a-t-il des publics « particuliers » : mineurs, femmes ? Comment faire avec la non-demande ? Quelles places pour les bénévoles et les travailleurs-pairs ? Comment se positionner, avec quelle distance et/ou quelle proximité ? Comment s’y former, comment y former ?

Des témoignages d’équipes de rue sont croisés avec les analyses et les propositions des auteurs de l’ouvrage, formateurs et praticiens expérimentés.

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Les éditions Octares publient « De la transgression à l’émancipation ? Penser les transformations des normes sociales à l’aune du genre » sous la direction de Vanessa di Paola, Dominique Epiphane, Morgane Kuehni, Nadia Lamamra, Stéphanie Moullet.

Résumé : Issu des 10ᵉ Rencontres Jeunes et Sociétés en Europe et autour de la Méditerranée, cet ouvrage explore différentes mobilités sociales à l’aune du genre : comment les rapports sociaux de sexe empreignent/marquent/influencent-ils les mobilités géographiques, les changements de classe sociale ou les changements de sexe ? Définies au sens large, les mobilités sont des déplacements dans et entre des espaces délimités et socialement hiérarchisés, offrant une perspective privilégiée pour penser la dialectique entre reproduction et non-reproduction des normes sociales (en particulier de genre) et pour questionner les manières dont se reproduisent, se transgressent, se subvertissent, se recomposent ou se reconfigurent ces normes, dans et par le cours du déplacement même.

Plutôt que de penser ce qui est conforme versus ce qui est transgressif, l’ouvrage met l’accent sur le paradoxe des frontières sociales, à la fois solides et fragiles, stables et mobiles. L’objectif n’est pas tant de déterminer si les mobilités déjouent (ou non) les déterminismes sociaux que de comprendre les facteurs et les contextes sociaux qui permettent de s’affranchir de certaines assignations sociales.

Ces questions sont explorées grâce à des enquêtes relatives à diverses mobilités sociales – classe, pays, sexe – dans une perspective intersectionnelle et processuelle. Les autrices et l’auteur mobilisent systématiquement plusieurs dimensions de l’ordre social (sexe, classe, nationalité, âge, religion, sexualité, etc.) dans des perspectives méthodologiques et disciplinaires variées. Loin de reposer sur une pensée binaire pour questionner ce qui est conforme versus ce qui serait transgressif, l’ouvrage met l’accent sur la liminarité et la circularité des différents déplacements.

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