Cette contribution explore un axe de recherche qui met en lien, d’une part, la possibilité pour les professionnels de l’ingénierie d’un constructeur automobile français de faire œuvre commune et, de l’autre, leur santé au travail. L’hypothèse sous-jacente est celle d’un rôle fondamental du dialogue professionnel dans ce processus. À partir d’une perspective d’intervention et de recherche en psychologie du travail et, plus précisément en Clinique de l’Activité, la contribution rend compte du développement d’une situation initiale d’isolement professionnel vers la possibilité pour les concepteurs de s’inscrire dans une histoire professionnelle commune. Par la mise en place d’un dispositif dialogique idoine sur la qualité du travail (DQT), cette possibilité se développe à de multiples niveaux – subjectif, intersubjectif, collectif, historique – au moyen du dialogue entre pairs. Celui-ci apparaît ainsi fonder l’efficience et la santé professionnelles.
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