L’hypothèse centrale de cette étude repose sur le fait que la tolérance au travail de nuit peut être dépendante de la stabilité de la rythmicité biologique, c’est à dire en relation avec des amplitudes importantes et de faibles variations dans la période circadienne des rythmes. Les ouvriers avec de grandes amplitudes de leurs rythmes ont des ajustements plus lents à chaque changement de poste en comparaison avec des ouvriers qui ont des amplitudes plus réduites, ce qui est bénéfique
pour faire face aux rythmes perturbés du travail de nuit. À l’opposé, il existe une relation entre de petites amplitudes de T° et la mauvaise tolérance au travail posté. Afin de répondre à cette hypothèse, l’objectif de cette étude est de montrer que les effets de la pratique régulière d’activités sportives permettent chez le travailleur de nuit :
I. de maintenir une synchronisation entre les rythmes circadiens de différentes variables généralement en phases en conditions de vie diurne,
II. de maintenir des amplitudes de fluctuations journalières semblables à celles enregistrées chez le travailleur diurne,
III. d’améliorer la qualité de leur sommeil,
IV. et ce, quelque soit leur âge.
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