Notre étude évaluative avait pour objectifs d’identifier une taxonomie des entreprises en fonction des programmes de prévention des accidents du travail qu’elles avaient implantés et de leurs caractéristiques structurelles et d’identifier les configurations associées à leurs taux d’incidence des accidents du travail. Trois configurations ont émergé : 1) les entreprises minimalistes réalisent peu d’activités de prévention et investissent peu de ressources dans leur programme; 2) les entreprises sélectives ciblent certaines activités et y consacrent quelques ressources; et 3) les entreprises globalistes réalisent la majorité des activités de prévention et y accordent plus de ressources. L’analyse de régression logistique démontre que la probabilité d’occurrence d’accidents est 40 fois plus élevée chez les globalistes que dans les autres configurations. Nous croyons qu’il s’agit d’un indicateur de déclaration des accidents du travail. Une structure plus développée, caractérisée par une proportion plus importante de travailleurs syndiqués et la présence d’un comité de santé et de sécurité du travail plus ancien aurait pour effet d’encourager la déclaration des accidents à la Commission de la santé et de la sécurité du travail.
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