L’absence de corrélation généralement observée entre les espaces et l’utilisation des bâtiments destinés aux organismes du pouvoir judiciaire brésilien suggère la difficulté des projeteurs de répondre, dans la conception architecturale, les exigences qualitatives et quantitatives des besoins des fonctionnaires et de l’organisation. Les adapter à l’objectif du projet exige de la cohérence entre la programmation architecturale et la réalité du travail. Cet article a comme base empirique une étude dans laquelle la recherche allie l´ergonomie et l’architecture afin de définir les paramètres, basés sur des procédures méthodologiques, telles que le soutien à l’élaboration de programmes architecturaux. La demande du nouveau bâtiment siège d’une organisation judiciaire a permis l’incorporation de l’analyse ergonomique du travail au processus de programmation. L’intermédiation de l’équipe multidisciplinaire a facilité l’articulation des différentes étapes de la méthode. La référence de l’activité comme la principal variable structurante du système de l’espace de travail a permis établir des catégories rattachées à la programmation architecturale. La définition de modules de zone, basée sur les données collectées par le biais des représentations de fonctionnaires, a incorporé des éléments qualitatifs pour dimensionner le projet. Finalement, des observations systématiques dans un découpage de la situation d’étude complémentent la validation des données.