Ergonomie et Socio-économie à la frontière de la discipline pour améliorer le donné à voir des apports de l’analyse du travail sur la performance

Dans cette communication, nous montrons l’intérêt d’une collaboration entre l’ergonomie et la socio-économie pour mettre en évidence un aspect des gains en performance que l’on passe sous silence : les coûts cachés. L’appui sur ce type de coûts permet d’aborder la performance sous un angle peu fréquemment évalué, la quantification de différents impacts sur le travail tels que les comportements humains, l’organisation du travail, la performance du système d’information… Dans la communication nous nous intéressons particulièrement aux coûts cachés. Une intervention sur ce champ permet d’illustrer le  propos et les liens entre ces coûts et leur origine relevant de la sphère de l’ergonomie. Dans la discussion nous montrons que l’approche des coûts cachés par l’ergonomie débouche sur des questions relevant du développement durable des ressources humaines et notamment par un premier accès aux externalités (Hubault, 2009). Ce questionnement met en évidence la nécessité pour une intervention efficiente d’amélioration de la performance et la santé de l’opérateur en situation de travail, de repousser les frontières cognitives et opératoires de notre discipline.