Lors d’une assistance métrologique auprès d’un équipementier automobile souhaitant objectiver les sollicitations biomécaniques durant l’activité de pose d’inserts, deux méthodes d’évaluation ont été utilisées en situation réelle de travail. La répétitivité, les efforts et les positions articulaires ont été évalués avec OREGE et l’activité musculaire par électromyographie de surface. L’objectif, ici, est de comparer les données issues des ces
deux méthodes. Les résultats de chacune témoignent de l’importance des sollicitations durant cette activité et du risque de survenue de TMS. Cependant, lors de l’analyse détaillée de l’activité, ces deux méthodes donnent des informations différentes et complémentaires dont certaines seraient passées inaperçues avec l’utilisation d’une seule méthode. Cette communication aborde la question de l’utilité d’associer ces deux méthodes au cours de l’analyse de l’activité en fonction de la finesse recherchée.