Les expositions aux nanoparticules concernent de nombreuses situations de travail qu’elles soient actuelles ou passées. Ces particules de taille infime trouvent diverses origines, de procédés technologiques anciens (soudure, moteurs à combustion) ou innovants (fabrication additive, projection thermique…), aux particules produites intentionnellement pour les propriétés nouvelles conférées à la matière à cette échelle. Ces particules remettent en question le paradigme de la masse et de la composition chimique comme principale déterminant de la toxicité (Bakand & Hayes, 2016). Les connaissances établies sur la meilleure façon de caractériser l’exposition (Brouwer et al., 2009) freinent les interventions en entreprise et la production de connaissance sur les expositions professionnelles (Schulte et al., 2016).
Face à ce besoin sociétal et ces remises en question scientifiques, l’objectif de la thèse est de proposer une méthode opérationnelle d’évaluation des expositions aux nanoparticules, appréhendable par les acteurs de la prévention, articulant métrologie et ergonomie.
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