En relation avec un article de 2001 portant sur le sujet « ergonomie et PME », le constat pour les ergonomes est renouvelé des difficultés d’intervenir sans aides extérieures dans ces entreprises. L’accent est mis sur l’importance de situer l’intervention en ergonomie au service de la performance globale et durable de l’entreprise. Pour ce faire, les concepts opérationnels élaborés au sein du modèle de l’économie de la
fonctionnalité et de la coopération permettent de poser la centralité du travail dans la création de valeur et se faisant de considérer l’intervention en ergonomie comme un outil de développement durable de l’entreprise. Cette approche permet d’élargir le champ de l’ergonomie à d’autres objets que la santé, vue non seulement en termes d’atteinte, mais aussi en termes de ressources de la performance. L’engagement subjectif et intersubjectif est conçu comme vecteur de création de valeur : la santé est au coeur des arbitrages entre les ressources immatérielles que sont la confiance, les compétences et la pertinence. Sont questionnés ensuite les freins et les leviers disponibles pour développer cette approche globale et durable : est mis en exergue la nécessité d’un changement historique d’approche, un changement culturel métier à même de soutenir le développement de l’ergonomie.
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