Cette communication a pour objectif de présenter les résultats d’une étude portant sur la régulation de métro, à partir de l’analyse de l’activité dans un terminus de ligne. L’analyse est centrée sur l’un des métiers de la régulation, celui de chef de départ. Le mode de communication par lequel l’opérateur prend connaissance de la situation perturbée est l’indicateur utilisé pour distinguer deux formes de traitement de ces situations. Plus précisément, nous faisons l’hypothèse que la communication initiale dans le traitement d’une perturbation est un élément important pour le déclenchement de la gestion de la perturbation et la construction de l’activité de régulation de l’opérateur (diagnostic, stratégies et actions de régulation) et qu’elle a un impact sur l’horizon temporel dont l’opérateur dispose. Nous commençons par situer le contexte et la tâche observée. Puis, nous décrirons le terrain et la méthodologie employée. Nous comparons ensuite deux traitements de situations perturbées sur la base de l’absence ou de la présence d’une communication initiale pour évaluer son impact sur la construction de l’activité de l’opérateur. Enfin, après avoir présenté une formalisation de cette activité dans chacune des deux situations, nous montrons comment nos résultats peuvent être reliés à d’autres éléments issus d’études sur les activités de gestion d’environnements dynamiques. Nous formulons, pour terminer, quelques propositions concrètes concernant la formation des opérateurs.
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