Fermer la recherche
Fermer

Connexion

< Retourner à la recherche documentaire

La sécurité limitée – Le cas d’AZF

Résumé

La reconstitution des pratiques réelles de sécurité de l’usine AZF s’est imposée pour mettre au jour le travail d’organisation de la sécurité et ses paradoxes. La sécurité a été appréhendée comme une activité organisationnelle. Il s’agit de comprendre ce qu’est l’action d’organiser la sécurité, les contradictions et dynamiques qui se logent dans la production de règles de sécurité. Il s’agit de comprendre les alliances et les oppositions entre acteurs, mais surtout les modifications des termes de leurs relations. Il montre que la sécurité est dans l’activité professionnelle de chacun. Une règle de sécurité n’est pas seulement un énoncé qui dit ce qu’il faut faire, ni même un bricolage imaginé par l’usager. C’est une rencontre entre un dispositif prévu pour protéger les destinataires et la disposition de ses utilisateurs à la mobiliser. La règle devient une obligation partagée et
donc une règle sociale dans la mesure où elle rapproche et fait tenir ces deux facettes de la réalité : une facette originelle liée à une décision initiale ou à une prise d’initiative et une facette additionnelle visant à rendre utilisable la règle initiale. Ainsi l’analyse des pratiques montre que la sécurité est négociée.

De Terssac G. (2011). La sécurité limitée – Le cas d’AZF. Communication présentée au 46ème congrès de la SELF, Paris.
Télécharger le document
Attributs
Lieux : Paris
Type de session : Session thématique
Type de communication : Communication orale
Année : 2011
Auteur : De Terssac G.