Analyser le travail, en collaboration avec les travailleurs, pour objectiver tant que possible le point de vue de l’activité ou une description intrinsèque, a été la base des interventions ergonomiques, ce qui la différencie des approches fondées sur les dynamiques des groupes d’expression, y compris des approches cliniques plus proches (ergologie, clinique de l’activité, psychodynamique). Dans ces approches l’analyse de l’activité, volontairement focalisée sur des grains les plus fins de la pratique, ne pas pertinente pour instruire les débats sur le travail et les processus de retour d’expérience et, finalement pour influencer les transformations, surtout avec l’élargissement des périmètres des interventions vers la stratégie organisationnelle et les réseaux d’acteurs étendus dans des espaces ouverts, objets dont prédominent les relations intersubjectives et collectives. Nous essayons de montrer, au contraire, que l’analyse de l’activité garde encore toute sa pertinence soit pour intervenir dans les espaces de travail, soit pour supporter le développement de écosystèmes coopératifs territorialisés, dans une démarche que
combine ergonomie de conception et économie de la fonctionnalité et de la coopération.
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