La contribution se propose d’engager un dialogue entre ergonomie et une tradition de la philosophie : la phénoménologie. La question est de savoir comment la pratique de l’intervention ergonomique convoque et modifie l’expérience subjective des acteurs qui vivent et influencent l’activité et celle de l’ergonome à la fois. Notre thèse est qu’il faut interroger ce qu’est « donner du sens » pour l’élucider. La communication s’inscrit dans les pas du traditionnel « comprendre pour transformer » qu’elle tente de prolonger. A qui appartient-il de comprendre ? Par quel processus ?