L’évaluation de l’intervention par la performance des organisations : Des indicateurs d’effets premiers

L’évaluation en particulier d’interventions portant sur les problématiques complexes de santé au travail (TMS, RPS) ne va pas de soi, de par leur complexité. Complexité illustrée par des aspects plurifactoriels aux dimensions techniques, organisationnelles et sociales à la fois prépondérantes et entremêlées. L’évaluation à partir des critères de santé au sens physique, mental et psychologique nous pose problème au sens où l’intervention est bien souvent impuissante à « réparer » les choses. Nous proposons au travers de cette communication, de nouveaux indices, de nouveaux critères pour l’évaluation de la dimension préventive de l’intervention, en reconfigurant le propos entre effets premiers et effets secondaires. Les effets premiers sont placés au niveau de l’organisation, du management des équipes, et de sa performance. Ce sont eux qui nous apparaissent dans l’intervention. Ils sont alors considérés comme des éléments précurseurs voire prédictifs, des marqueurs de changement sur « la santé ». Des effets réparateurs dits secondaires sur la santé, sont susceptibles de n’être que partiels et sur un horizon temporel  incertain, alors plus difficilement observable en cours d’intervention.