L’orientation est considérée ici comme un aspect fondamental de l’insertion professionnelle. C’est un « processus par lequel s’opèrent les ajustements nécessaires entre les souhaits exprimés et les possibilités offertes »(1).
Si dès le collège, des structures psychologiques d’orientation scolaire et professionnelle existent, l’orientation proposée est-elle garante d’une bonne insertion professionnelle ?
C’est à cette question que nous tentons de répondre par le biais d’une enquête auprès de trois collèges, dans lesquels nous nous sommes intéressés au travail du Conseiller d’Orientation Psychologue et à la manière dont les élèves de troisième perçoivent concrètement le processus d’orientation qui leur est proposé.
Il semble que le choix de l’élève ne soit pas assez travaillé, que l’information fournie soit trop juste, bref que les individus ne soient pas suffisamment guidés. Il apparaît que ces difficultés
proviennent des moyens trop limités des conseillers pour mener à bien leur travail.
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