La dépendance aux moyens de télécommunication entraîne des adaptations des pratiques individuelles et collectives au travail pouvant favoriser des comportements suscitant des risques jusqu’alors ignorés. Cette préétude, conduite au bloc opératoire, est centrée sur les interruptions et les comportements que celles-ci entraînent au niveau individuel, en se centrant sur le poste de l’anesthésiste, et au niveau collectif. Dans cette situation, de nombreuses interruptions téléphoniques ont été relevées. Si certaines d’entre elles apportent des informations utiles à l’activité, la majorité sont apparues non pertinentes par rapport à la situation de travail. L’analyse de leur gestion indique toutefois un effet positif sur l’intérêt au travail, mais aussi une possible surcharge cognitive des opérateurs, une évaluation incomplète de la situation et des décisions de délégation basées sur la confiance sans en mesurer les pré requis et les conséquences. Ces effets nous conduisent à proposer quelques recommandations pour fiabiliser la gestion collective des interruptions téléphoniques.
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