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Simuler des situations extrêmes, un défi méthodologique pour concevoir des organisations de crise et des formations
La simulation est utilisée depuis longtemps en ergonomie pour tester et valider des choix de conception, former et étudier des phénomènes accidentels. La simulation pose des défis méthodologiques et épistémologiques quant à la représentativité des situations, leur validité écologique et l’activité déployée et observée. Ceci a été un enjeu majeur pour étudier une situation accidentelle rare de type Fukushima et explorer des évolutions techniques et organisationnelles. Le dispositif permet de simuler un réseau dans un système socio-technique complexe avec deux équipes de conduite, chacune dans un simulateur pleine échelle, une équipe d’agents de terrain simulant leurs actions sur le terrain, et une équipe technique support nationale. Ce type de dispositif induit des contraintes d’observation et de recueil de données particulières pour pouvoir en tirer des connaissances sur une activité future de gestion de crise.