Le séminaire « Quelle place du travail réel dans les processus de dialogue social ? » est organisé conjointement par Le Cnam – CRTD (Tahar Hakim Benchekroun), l’INP Bordeaux (Bernard Dugué) et l’Université Paris Nanterre (Louis Galey) avec le soutien de la Self et la contribution active de certains membres de la commission RP2 (Risques Professionnels et Représentation du Personnel) : Ludovic Ponge, Louis Galey et Eloïse Galioot.
Ce séminaire cherche à instruire la question de la place du travail dans les processus de production de règles, qui sont autant de compromis provisoires passés entre les acteurs. Certaines de ces règles sont formalisées par des accords, d’autres peuvent rester plus informelles. D’où une question récurrente : avec quelles connaissances du travail réel et avec quelle place donnée aux destinataires de ces accords, les échanges sont conduits et les décisions sont prises ? Autrement dit, en quoi et comment le travail réel peut-il constituer un objet intermédiaire rendant possible des négociations et des accords plus efficients. Un objet intermédiaire en capacité de générer des dynamiques d’innovation sociale basées sur les controverses professionnelles et sur de la « coopération conflictuelle ». Finalement, sommes-nous porteurs d’un modèle opérant du dialogue social qui « tiendrait » à la fois les enjeux de coopération tout en assumant l’existence de conflits ?