L’Ergonomie
- FEES : Fédération des Sociétés Européennes d’Ergonomie
- IEA : International Ergonomics & Human Factors Association
- ARTEE : Association pour la Reconnaissance du Titre d’Ergonome Européen en Exercice
ARTEE : Association pour la Reconnaissance du Titre d’Ergonome Européen en Exercice
ARTEE en quelques mots
L’Association pour la Reconnaissance du Titre d’Ergonome Européen en Exercice a été fondée en 1994 à l’initiative de la SELF (Société d’Ergonomie de Langue Française).
Elle a été fondée en même temps que 12 autres associations dans les 12 autres pays fondateurs du CREE (Centre for Registration of European Ergonomists), organisme reconnu par l’IEA (International Ergonomics Association). Aujourd’hui, ce sont 21 pays qui sont entrés dans la démarche de certification.
La commission du Titre d’ARTEE examine les candidatures 2 fois par an, sous la responsabilité du responsable de la commission et du président d’ARTEE. Les candidatures examinées sont ensuite présentées pour décision aux commissions du titre du CREE.
ARTEE fait partie du réseau ORME (Organisations Représentant les Métiers de l’Ergonomie).
Pourquoi un titre d'ergonome européen ?
En 1994, avec 9 autres sociétés européennes d’ergonomie, la SELF a contribué à la création du titre d’Ergonome Européen en exercice (Eur.Erg®).
L’objectif est de permettre aux ergonomes professionnels qui en font la demande, d’avoir une qualification attestant d’une formation, d’une expérience et d’une pratique professionnelle effectives. Les titulaires sont invités à faire connaître leur titre ainsi que la charte de déontologie des Eur. Erg. dans leurs CV, contrats, conventions, etc. Le titre en France prend ainsi toute sa dimension de défense d’un label de qualité, de la compétence spécifique de l’ergonomie, quelles que soient les modalités d’exercice du métier.
La SELF et les autres sociétés européennes ont défini les conditions d’accès à ce titre. Les exigences fondatrices qui demeurent à ce jour concernent :
- la formation initiale (formation universitaire d’au moins un an en ergonomie qui correspond globalement à celui d’un Master en France),
- la pratique (expérience professionnelle d’au moins trois années, dont une année encadrée par un ergonome
L’opérateur d’attribution du titre est le CREE (Centre for Registration of European Ergonomists).
ARTEE a été créée pour représenter les candidatures françaises au CREE. C’est donc auprès d’ARTEE qu’il faut demander et déposer un dossier de candidature.
Comment l'ARTEE maintient une cohérence entre le titre et les évolutions de l'ergonomie ?
fin de maintenir une correspondance entre les évolutions du métier et le titre, l’ARTEE est en relation régulière avec les entités nationales de la profession dont la SELF, le syndicat des ergonomes (SNCE CICF), le CE2 (collège des enseignants-chercheurs en ergonomie) et l’ADECAPE (association des ergonomes internes aux entreprises). Des actions concertées avec elles sont engagées et contribuent à la défense du métier.
Elle est donc présente dans les débats autour de la promotion et la défense du métier. Par exemple, fin 2013, l’ARTEE s’est mobilisée de concert avec les organisations de la profession pour alerter le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche sur l’impact de l’évolution des intitulés des Masters en ergonomie. Elle soutient également activement des actions concertées des entités nationales représentatives des métiers de l’ergonomie, comme la création d’une fiche métier.
Combien d'ergonomes européens ?
En 2013, l’ARTEE annonçait dépasser le chiffre symbolique des 100 ergonomes européens enregistrés en France, pour atteindre 135 début 2015. C’est également le plus élevé de tous les pays européens. On dénombrait en 2013 plus de 400 ergonomes européens.
Qui est ergonome européen ?
On retrouve beaucoup de consultants (salariés ou libéraux), qui ressentent le besoin d’une « certification qualité ». D’autres ergonomes exerçant dans tous domaines d’activité et toutes formes d’exercice du métier (ergonomes internes, ergonomes des services de santé au travail, d’institutions ou d’organismes de prévention) font aussi acte de candidature auprès de l’ARTEE.
Les principales motivations sont de 3 ordres :
- une démarche engagée pour mettre en évidence l’appartenance à une communauté professionnelle,
- le souci de se différencier de la concurrence sur des marchés ouverts à des non-ergonomes, en particulier depuis la très forte progression des demandes concernant les risques psychosociaux et la pénibilité,
- le souci de certains ergonomes, exerçant en entreprise ou dans des organismes publics, de marquer une spécificité propre au métier et défendre leur niveau de qualification vis-à-vis de leurs collègues ingénieurs ou préventeurs, ou d’autres collègues présentés comme ergonomes, mais avec une formation partielle ou d’un niveau inférieure à celle requise pour le titre.
Y-a-t-il suffisamment d'ergonomes européens ?
Malgré sa progression, le nombre de détenteurs du titre en France est faible au regard du développement du métier. Ce constat appelle quelques explications sur les réticences exprimées par les ergonomes à déposer leur dossier, notamment le reproche de la complexité dans l’élaboration du dossier de première candidature.
Un processus de certification qualité est, par nature, un processus formalisé. Il ne faut pas s’en étonner. Les ergonomes sont soumis à d’autres processus de certification, accréditation ou référencement qui sont au moins aussi formalistes et exigeants (identification de formateur, IPRP, expert CHSCT…).
Les dossiers sont dans un premier temps examinés par la commission nationale de l’ARTEE, responsable de l’instruction des dossiers. Mais ce sont les membres du conseil du CREE (composés de représentants des pays européens) qui portent un jugement sur chaque candidature et assurent la délivrance du titre sur la base du référentiel commun établi par le CREE. Les éventuelles exigences de l’ARTEE pour obtenir des précisions sous les formes demandées ne vise que deux choses :
- être « solides » lors de l’examen des dossiers par les autres représentants européens siégeant au CREE,
- permettre au rapporteur de l’ARTEE de défendre les candidatures françaises.
Les critères d’exigences du titre d’Ergonome Européen sont désormais un référentiel reconnu pour le métier. La diffusion d’offres d’emploi d’ergonome faisant référence à ces critères le démontre. Pour autant, il est nécessaire que les ergonomes praticiens se fédèrent encore plus largement autour du titre pour lui donner tout son sens et sa force dans les enjeux professionnels à venir.
Notre mission :
Promouvoir
la recherche,
la pratique
et l’enseignement
de l’ergonomie.
Contribuer
Vous souhaitez communiquer une information ? Adressez-nous votre message.