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Dans le cadre d’un projet de thèse Cifre sur le thème « Comprendre, anticiper et prévenir les altérations à moyen et long termes de la santé au travail, dans la construction navale », le CRTD, le Creapt et Naval group lancent un appel à candidature (co-encadrants : Willy Buchmann et Catherine Delgoulet).

Attention les délais sont serrés : 27 février 2023. 

Appel à candidature

Pour toute demande d’information, contacter Willy Buchmann (cf. adresse électronique dans l’annonce).

L’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN) propose un poste en CDI de chargé(e) d’évaluation des Facteurs Organisationnels et Humains au sein du Service Homme Organisation Technologie (SHOT), sur le site de Fontenay-aux-Roses (92262).

Prise de poste : 01/03/2023

Contact : sarah.fourgeaud@irsn.fr

Fiche de poste

Pierre Salengros est décédée le 18 octobre 2022.

Professeur Honoraire de l’Université Libre de Bruxelles, il a succédé à Jean-Marie Faverge comme co-directeur du Laboratoire de Psychologie Industrielle et Commerciale. Il fut Doyen de la Faculté des Sciences Psychologiques et de l’Éducation de l’ULB et Président de l’Institut du Travail. Bien connu à la SELF, toujours membre depuis 1964, il assura deux mandats au CA de notre Société.  Il a enseigné la psychologie qu’on dénommait « industrielle » à l’époque, devenue depuis psychologie du travail, et l’ergonomie. Sa vision de l’ergonomie était très concrète et intimement inséparable du terrain. Ses nombreux contacts avec les milieux industriels lui valut d’être Maître de Stage  pour les étudiants de psychologie industrielle. Il était très apprécié des étudiants pour lesquels son dévouement et sa patience n’avaient pas de limites. Pierre était un collègue attentionné, toujours de bonne humeur, chaleureux.

Michel Pottier et Annie Drouin réalisèrent en 2008 un entretien avec Pierre Salengros, qui peut être consulté sur le site de la SELF.

Les textes des hommages peuvent être consultés en cliquant sur ce lien.

Sandrine Caroly, professeure en Ergonomie au sein du Laboratoire PACTE (UGA) de Grenoble et chercheuse associée au département de relations industrielles à l’université de Laval à Québec (Canada), est auteure d’un ouvrage intitulé « Le corps et la gestion des risques dans l’activité collective » qui vient de paraître aux éditions Octarès

Résumé :

« La prévention des risques et de la sécurité doit mieux prendre en compte l’activité collective et le corps dans la gestion des risques, notamment en soutenant le travail collectif, le collectif de travail dans des actions sur l’organisation du travail. Cet ouvrage apporte des éclairages théoriques sur la conception de l’activité collective et la prise en compte du corps-organisme et subjectif- dans le travail pour gérer les risques. Plusieurs illustrations de recherche-intervention sont proposées pour servir d’exemples afin de comprendre les mécanismes en jeu dans la préservation de la santé et la construction de l’activité humaine.

Cet ouvrage traite principalement de la gestion des risques professionnels et de la sécurité en milieu industriel dans une approche ergonomique. Il permet de situer le corps dans l’activité collective de gestion des risques à différents niveaux : le corps en souffrance, le corps-instrument de l’activité collective, la construction des gestes et la transmission des savoir-faire.

Il apporte des moyens méthodologiques à développer dans l’intervention pour développer l’activité collective en lien avec le corps dans la prévention des risques. Il ouvre à de nouveaux défis sur les enjeux des risques environnementaux et émergents. La prise de risque fait partie de l’activité individuelle et collective. La gestion des risques se caractérise par des régulations opératives permettant le développement des gestes de métier.

Cet ouvrage pourra aider les étudiants en ergonomie et en psychologie du travail et les enseignants-chercheurs à définir l’activité collective et il pourra soutenir les pratiques d’intervention ergonomique pour les praticiens. Il pourra aider les acteurs institutionnels ou d’entreprise et d’autres disciplines (sciences pour l’ingénieur, science de la vie et de la terre) à renouveler le regard sur la prévention des risques et à soutenir des innovations socio-techniques, organisationnelles et sociétales. »

Plus d’informations

« Parlons peu, Parlons Ergo » est un podcast de vulgarisation des connaissances autour de l’Ergonomie. Ce projet a été lancé par les RAFE (Rassemblements et Associations issues de Formations en Ergonomie).

Nous vous proposons de découvrir les trois premiers épisodes de la saison 2.

EPISODE 1 : Le travail, mais quel travail ?

Saison 2 – Episode 1

EPISODE 2 : Intervenir avec les exosquelettes

Saison 2 – Episode 2

EPISODE 3 : Interpréter les traces de l’activité médiatisée

Saison 2 – Episode 3

Retrouver tous les podcasts « Parlons peu, Parlons ergo » sur :

Le RJCE (Réseau des Jeunes Chercheurs en Ergonomie) poursuit les publications de « C’est quoi cette thèse » qui ont pour objectif de vulgariser et valoriser les sujets, les concepts, et les enjeux développés au sein des travaux de recherches des doctorants en Ergonomie, membres de l’association.

Le cinquième volume est composé de 3 fiches d’une page avec 3 intervenants :

CQCT – Vol. 5

Le sixième volume est composé de 3 autres fiches, avec les intervenants suivants :

CQCT – Vol. 6

Nous avons appris avec tristesse le décès de notre collègue Pierre Salengros qui nous a quittés le 18 octobre 2022, à l’âge de 81 ans.

Pierre Salengros, est né dans la région de Charleroi, en marge d’un coron minier, au sein d’une dynastie de mineurs. Professeur Honoraire de l’Université Libre de Bruxelles, il a succédé à Jean-Marie Faverge comme co-directeur du Laboratoire de Psychologie Industrielle et Commerciale. Il fut Doyen de la Faculté des Sciences Psychologiques et de l’Éducation de l’ULB et Président de l’Institut du Travail. Bien connu à la SELF, toujours membre depuis 1964, il assura deux mandats au CA de notre Société. Sa première intervention comme chercheur se fit lors du 2ème congrès de la SELF.  Il y relatait les travaux de recherche menés par le laboratoire sous l’égide de la CECA dans les mines de charbon et la sidérurgie, programme de recherches communautaire auxquels participaient aussi Bernard Metz, Jacques Leplat, Xavier Cuny, Jean Scherrer et James Carpentier. Il a enseigné la psychologie qu’on dénommait « industrielle » à l’époque, devenue depuis psychologie du travail, et l’ergonomie. Sa vision de l’ergonomie était très concrète et intimement inséparable du terrain. Ses nombreux contacts avec les milieux industriels lui valut d’être Maître de Stage  pour les étudiants de psychologie industrielle. Il était très apprécié des étudiants pour lesquels son dévouement et sa patience n’avaient pas de limites. Pierre était un collègue attentionné, toujours de bonne humeur, chaleureux.

Michel Pottier et Annie Drouin réalisèrent en 2008 un entretien avec Pierre Salengros, qui peut être consulté sur le site de la SELF.

Des textes d’hommages peuvent nous être adressés et seront publiés sur le site de la SELF (mail : Rene.Patesson@ulb.be)

Une cérémonie religieuse sera célébrée le vendredi 28 octobre à 11hrs en l’Église Saint-Job (Place Saint-Job, à Uccle – Belgique). L’inhumation aura lieu au cimetière d’Uccle-Verrewinkel à 12h30, avenue de la Chênaie, 125 à Uccle.

À ses proches, la SELF présente ses condoléances.

Corinne Gaudart et Serge Volkoff, qui sont tous deux membres du Centre de Recherche sur l’Expérience, l’Âge et les Populations (Creapt), sont auteurs d’un ouvrage intitulé « Le travail pressé. Pour une écologie des temps du travail » qui vient de paraître aux éditions Les Petits Matins.

Des histoires de travail au quotidien pour mettre au jour les mécanismes de pression sur les temps du travail.
Quelles conséquences sur la santé et le travail lui-même ? Quelles voies pour s’en extraire ?

Résumé :

Le modèle de la hâte tend à s’imposer dans le monde professionnel. Les exigences d’intensité, de réactivité, d’adaptabilité dessinent un faisceau de contraintes pesant sur les temps du travail.

Cet ouvrage rend compte d’histoires de travail cumulées lors d’études menées dans de multiples secteurs : ouvriers de l’automobile, de la sidérurgie ou du BTP, pâtissiers, horticulteurs, infirmières et aides-soignantes, agents administratifs et encadrants, etc. Ces femmes et ces hommes vivent des expériences communes relatives aux injonctions contradictoires de faire « vite et bien », à l’impossibilité de prendre le temps nécessaire pour acquérir et faire circuler des savoirs professionnels… tout en ayant le sentiment que les difficultés qu’ils éprouvent leur sont personnelles.

Les auteurs décrivent les rouages de ce modèle de la hâte, ses méfaits, mais aussi les stratégies et les ruses déployées dans l’activité quotidienne, individuelle et collective, pour le contrer. De ces histoires se dégagent les temps essentiels, ceux grâce auxquels on peut faire vivre son expérience, défendre sa santé et redonner au travail tout son sens : le temps pour transmettre, pour construire avec les autres, pour
créer.

En partageant ces tranches de vie, les auteurs veulent susciter une réflexion collective sur les manières d’agir autrement, plaidant pour une « écologie des temps du travail ».

Plus d’informations

L’ouvrage intitulé « Appropriations de nouvelles prescriptions : Activités en éducation scolaire » a été rédigé sous la direction de Rémi Bonasio, maître de conférences en sciences de l’éducation de la formation à l’Université de Toulouse Jean Jaurès, et Hélène Veyrac, professeure en sciences de l’éducation et de la formation à l’École nationale supérieure de formation de l’enseignement agricole.

Résumé :

Les prescriptions portées par les systèmes éducatifs se renouvellent sans cesse, au rythme de l’évolution des politiques publiques éducatives, des attentes de la société, des crises, des réajustements imaginés par les différents acteurs. Or, elles sont encore souvent présentées comme des entités autonomes qui déterminent les conduites des acteurs en les contraignant. Abordées sous l’angle de leurs appropriations, comme dans cet ouvrage, les prescriptions prennent une autre tournure, plus intégrée à l’activité.

L’ouvrage constitue une immersion en milieu scolaire (primaire, collège, lycée agricole) par des observations, entretiens, focus group et recherche collaborative. Les prescriptions étudiées prennent des formes diverses (lois, décrets, notes de service, plateformes numériques, règles à suivre en formation d’enseignants, etc.) et concernent des enjeux tels que l’école inclusive, l’enseignement moral et civique, les évaluations nationales, la sélection scolaire, la régulation des comportements des élèves, la formation des enseignants.

Il donne à voir comment les acteurs éducatifs évoluent dans leur rapport à la différence et à l’altérité quand la loi évolue en faveur de l’école inclusive, comment les difficultés des enseignants vis-à-vis de la mise en œuvre d’un enseignement moral et civique amène le ministère de l’Éducation nationale à clarifier les programmes, comment les enseignants aident leurs élèves à réussir les évaluations nationales afin de les maintenir dans une dynamique positive vis-à-vis de l’école, comment des chefs d’établissement accompagnent l’introduction de Parcoursup dans leur établissement sans en percevoir tous les contours prescriptifs, comment l’expérience d’enseignants devient prescription pour d’autres, comment des prescriptions relatives à des désordres scolaires peuvent être conçues, en lien avec la recherche, en s’appuyant sur une analyse de leur appropriation.

Plus d’informations

Après deux ouvrages consacrés au thème « Littérature et management » parus aux éditions L’Harmattan en 2018 (voir le compte-rendu de Ghislain Deslandes sur YouTube) et en 2021, F. De Geuser, R. Dickason et A. M. Guénette invitent les personnes intéressées à leur soumettre une proposition afin d’éditer un volume sur le thème « Littérature et travail » en vue de la publication d’un opus soutenu par la SELF.

Etapes

Appel à contributions

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